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Fiche Akɔ’ nzāŋ

Type de danse

Danse des femmes  exclusivement

 

Circonstances et occasions de danse:

Danse exécutée lors des funérailles, des grandes fêtes  et lors des sorties culturelles spéciales pour démonstration.

 

Images repères

 

Vidéos repères

 

Habillement / équipement

1- Un petit tissu ŋdɔ̄p ou ŋzhό lekhʉ tissu-ndop-img_1265noue comme petit pagne autour des reins ou simplement un tissu quelconque ou un short. ou simplement des jolis foulards noues autour du bassin surmontes jusqu’au nombril de plusieurs rangees de perles

Note que le nombril était souvent peint en couleur bleu ou avec la pâte d’acajou (έphʉ̄) en principe rouge

2- Le haut peut être:

  • Les seins proteges par un soutien gorge
  • soit un veston en tissu ŋdɔ̄p avec des grelots
  • soit simple T-shirt
  • Soit un veston avec des grelots
  • Collier de perles des hanches au nombril

3- Parures: Collier de perles , bracelets  en ivoire ou autre

4- Pieds (Tibia): Grelots cousus sur une bande de tissus qui se met au niveau tu tibia

5- Joli foulard ou tresses ou tete nue

6- Autres équipements en main:

  • Queue de cheval (non 0bligatoire)
  • Un simple mouchoir

Instruments de musique et joueurs

L’instrument de base est le balafon,  20161021_161507

 

1- Les balafons

 

 

2- Le  Tambour (Tam Tam) joué debout avec les paumes de mains

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3- Des bâtons (2 par joueur) pour donner un rythme et une mélodie spécial en tapant sur les 2 bouts des balafons

4- Le ou les sifflets  ( à la bouche des meneuses)

 

 

Il faut un minimum de 3 personnes qui se placent avec leurs instruments au centre de la danse; ces instrumentistes jouent debout et non assis)

Origine de la danse 

C’est une danse des femmes de tous ages rependue dans toute la zone Yemba.

Ci-dessous nous insérons ce qu’en pense  Mr Eric Geraud NOUPOUWO  dans cet extrait de  son document intitulé “QUARANTAINE DU CERCLE CULTUREL BAFOU DE DOUALA GRANDE JOURNÉE CULTURELLE CE DIMANCHE 23 OCTOBRE 2016 AU FOYER DU CCB“.

Ako’h Ndzang 

C’est une danse réservée aux femmes. En mai, juin et juillet, on attend encore les récoltes. La disette sévit et les femmes n’ont rien à faire. Pour combattre l’ennui après le retour des champs (E’nko’hotchuet), et s’occuper pour attendre l’heure de dormir, cette danse s’exécutait le soir chez le chef du quartier ou chez un notable. Un membre de la communauté pouvait aussi solliciter cette danse pour les funérailles de ses parents. Parce que c’est une danse de prestige, l’accoutrement couteux arboré par les femmes visait à célébrer leur beauté, leur grâce, leurs charmes et surtout l’aisance financière de leur mari. C’est ainsi que pendant la danse, les femmes d’un même homme s’alignaient sur une même portion de ligne. Elles dansaient pieds nus et portaient une petite jupe qui laissait voir la région du nombril sur leur ventre et leurs jambes. Plusieurs rangées de colliers de perles cylindriques (Jiguêta) entouraient leurs reins tandis que le creux du nombril était peint avec du bleu à linge. Elles portaient  des molletières décorés de clochettes et un soutien-gorge appelé « sans-bretelles ».

Les danseurs ,  les chants et les danses

La ou les meneuses avec un siflet

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