REPRÉSENTANTS DU CHEF A L’EXTÉRIEUR (Véritables ambassadeurs)
Rappel Historique
Avant la colonisation européenne de notre région a situer entre 1850 et 1900, le peuple Bamiléké en général et Yemba en particulier était organisé en plusieurs royaumes totalement indépendants les uns des autres se faisant de temps a autres des guerre pour conquérir des terres et/ou soumettre d’autres villages afin de s’agrandir et élargir le pouvoir du roi.
Ces royaumes étaient complètement politiquement souverains et autonomes les uns des autres sans appartenance a une région ou a un pays particulier qui aliène leur pouvoir comme c’est le cas depuis la colonisation européenne.
L’organisation politique du peuple Bamiléké en général et des Yemba en particulier, était faite autour de la chefferie ou on retrouvait tous pouvoirs (politiques, économiques, judiciaires, magiques et religieux) que le chef (Roi) exerçait avec 2 chambres (Conseils) dits des Neuf et des Sept encadrant le chef et assurant le respect de la tradition; la protection du royaume contre les puissances maléfiques et magiques était assurée par des sociétés secrètes tandis que les groupes de classe d’age formaient l’armée pour la défense territoriale et pour la conquête de nouvelles terres (expansion du royaume); toutes les personnes et famille du royaume ayant acquis ou reçu une parcelle de terrain pouvait s’y installer et le développer a sa manière. profiter du fruit de son travail, en respectant les us et coutumes du royaume sous la protection de la chefferie qui assurait la protection du droit de chacun.
Organisation territoriale des groupements Yemba
Tous les groupements ont des divisions similaire: le territoire de chaque groupement est divise en village (anciennement appelé sous-chefferies) et en quartiers. (voir Fiches de données par groupement)
Les villages ou (sous-chefferies) sont divisés aussi en quartiers.
Dans chaque groupement on distingue les villages a l’origine complètement indépendants qui ont été conquis et soumis par le groupement (suite a une guerre ou par d’autres moyens) des autres villages élevés a ce titre par un acte chef de groupement (regroupement de certains quartiers, anoblissement de certains chefs de quartier). Cette distinction tend a s’estomper par la volonté politique de réduire les velléités de certains villages conquis de se rebeller et de revendiquer leur indépendance.